Lima – paracas – nazca – Lima
Le bus de Huarmey à Lima (vous le devinerez) fut IN-TER-MI-NABLE !! C’était supposé durer 4:00 environ, ça en a pris presque 6!!! C’est sur qu’arriver en pleine heure de pointe à Lima est pas idéal. Bref, on prend un taxi pour se rendre à Barranco , un petit air Bnb que j’avais réservé dans une maison privée, on avait une chambre. Fernando le père du gars qui louait la chambre nous a chaleureusement accueilli! Trop gentil le monsieur. Il était bien impressionné de voir toutes les étampes de pays dans nos passeports, il semblait pas en revenir qu’on soit allées en Afrique.
On décide d’aller essayer le restaurant LA73 dont on avait beaucoup entendu parler en bien, un très bon chef de Lima à ce qu’il parait. La pieuvre grillée était si bonne! Mais que dire de la tarte au citron 🍋 WOW MÉMORABLE!
Lendemain matin petit déjeuner à la Lucha sandwicherie et je dévalise le magasin d’alpaga! Couverte, foulard, etc trop du beau stock. Dommage qu’on ait des restrictions d’espace de bagages et de budget j’aurais tout acheté !
PARACAS
Autobus (encore une fois toute qu’une aventure pour réussir à avoir un billet!) vers Paracas. Cette fois-ci , En plus de pas avoir l’air climatisé, imaginez vous donc qu’il n’y avait pas de toilettes!!! Moi + 5hrs sans Baño = la muerte !! J’ai envie de pipi aux 30 minutes !!! Mais on avait pas le choix sinon il fallait attendre plus tard ou au lendemain et on voulait pas perdre de temps! En plus c’était l’autre extrême d’une autobus express. Le bus arrêtait à TOUS les arrêts dans TOUS les Petits Villages, une route de 3:00 en a pris plus de 5!!! On a , encore une fois, vu bien du pays !! 🇵🇪
Il y a eu seulement deux arrêts très courts où je m’empressais à sortir de l’autobus , trouver les toilettes et payer 0,50 soles !
J’ai survécu, mais je suis arrivée les yeux un peu jaunes à destination!
Vu qu’on est smatt et que rose donne des bonbons de sucre d’érable aux gentils gens qu’on rencontre; le chauffeur a accepté de nous laisser sur le bord de la route passé Pisco, à la croisée des chemins pour Ica et Paracas. Sinon normalement il aurait fallu débarquer à Pisco comme tous les autres et prendre un taxi ou un autre autobus jusqu’à Paracas. Bref on a été chanceuses!

Paracas est magnifique, en bord de mer. On avait choisi un petit hôtel local du côté moins touristique de Paracas, en fait , on a vu 2-3 touristes seulement dans notre quartier. Tous les touristes se rivent sur les plages. On était quand même pas loin, disons à 10 minutes de marche de la plage et des petits restos. Le nom de l’hôtel; et on le recommande fortement (la madame est trop gentille!) est Hospedaje Mary. Le quartier est vraiment en construction, j’ai l’impression que si on y retourne dans un an ou 2, on reconnaîtra pas l’endroit.

Afin de souligner notre arrivée: une panne d’électricité dans le quartier!!! Bon… on se rend à la polleteria (poulet rôti) du coin en espérant qu’il y ait de l’électricité. Chance, c’est ouvert. Quart de poulet, patate et salade pas trop cher et servi dans 10 minutes. Ici ils ont pas vraiment la notion de prendre son temps au resto. Les gens arrivent, commandent, mangent, payent et quittent, tout ça en 30 minutes ! Si tu veux pas ton assiette tout de suite, tu es mieux de pas commander et attendre. Et aussi, ça ne sert à rien de te commander une entrée et de mentionner que tu la veux avant le reste, ils comprennent pas ça. Ils amènent tout en même temps ou une chose après l’autre mais dès que c’est prêt. Ceci dit, 30 minutes plus tard on était de retour à la maison, l’électricité était revenue et on se couchait tôt pour être en forme pour notre vol au dessus des lignes de Nazca le lendemain matin!
NAZCA LINES
Un peu d’histoire..
Les géoglyphes de Nazca (lignes) sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent d’animaux stylisés, parfois de simples lignes longues de plusieurs kilomètres, visibles dans le désert de Nazca, dans le sud du Pérou. Le sol sur lequel se dessinent ces géoglyphes est couvert de cailloux que l’oxyde de fer colore en rouge. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux grisâtre, découpant ainsi les contours des figures qu’ils traçaient.
Découverts en 1927, ces géoglyphes sont le fait de la civilisation Nazca, une culture pré-inca qui se développa entre 300 av. J.-C. et 800 de notre ère Et font parti de la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994. Plusieurs prétendent que ce serait plutôt les extra-terrestres qui auraient été à l’origine de ces geoglyphes. Cela reste encore un mystère et c’est très impressionnant.
Notre périple …
La compagnie Nazca Flight, via internet, nous a offert un tour au départ de Paracas pour survoler les lignes de Nazca à bord d’un petit avion Cesna d’une dizaine de passagers. On hésitait à le faire car c’est quand même très cher, mais disons que tant qu’à être ici, c’est à voir. Un guide vient nous chercher à notre hôtel pour nous amener à l’aéroport de Pisco d’où on prend un vol dans un tout petit Cesna.
Une pilote et son co-pilote nous font survoler les dunes, le désert d’Ica jusqu’à Nazca; environ 45 minutes. Jusque là tout allait bien, pas de mal de cœur. On s’était fait dire de prévoir qu’environ 25% des gens qui font ce tour sont malades en vol.

Rendus à nazca, afin que tous les passagers puissent voir équitablement les 16 figures (voir carte ci-haut), la pilote tourne l’avion sur le côté, des deux côtés pour qu’on voit bien dans les hublots, par en bas. OH MY MY! Je pense que c’est à la 2e des 16 figures que mon petit teint un peu bronzé s’est transformé en petit teint un peu blanc/ verdâtre. C’était loin d’être fini!! Il restait 14 figures à voir des deux cotés plus le retour de 45 minutes jusqu’à paracas!!! Rose aussi parlait pas mal moins !!! On a pas été malades, mais disons qu’on prenait des grandes respirations et qu’on avait bien hâte de sortir de là!! Malgré ce feeling , c’était une super expérience et la seule façon de vraiment voir les lignes de Nazca. Il y a des tours d’observation sur le site pour ceux qui ne veulent pas payer pour le vol, mais honnêtement, c’est sur que ça vaut pas tant la peine de se rendre si loin en autobus pour voir quelques petits coins seulement… mon avis !

En sortant de lavion, notre guide nous attendait avec l’auto. On reprend tranquillement nos esprits et on se rend compte qu’on a sûrement faim. Il nous dépose près de la plage. Tous les restos ont les serveurs dans la rue qui, un par un; sautent sur toi pour te montrer le menu de leur resto et t’offre des Pisco sour gratuit pour t’attirer. Bref; on a choisi d’aller à celui qu’on s’était fait conseiller. On nous a servi de délicieux pétoncle flambés et gratinés au parmesan et des pâtes aux fruits de mer.
La sieste était ensuite de mise ! On avait encore le cœur à l’envers …
Souper sur la plage : pieuvre grillée, crevette Panko et .. une crème de légume qu’on a retourné qui était pas mangeable, elle goûtait l’eau et ..tout sauf les légumes! La gentille serveuse ne nous l’a évidemment pas facturée.

ISLA BALLESTAS
Un peu d’histoire..
Les îles Ballestas sont un archipel d’îles péruviennes, au large de Pisco et paracas. à 300 kilomètres au sud de Lima. La photo ci-dessous a été prise par moi.

Durant des siècles, ces îles ont naturellement accumulées de très importantes quantités de guano (merde d’oiseaux) Au XIXe siècle, l’économie du Pérou en a tiré profit en extractant jusqu’à 30 mètres de profondeur, et en exportant le guano comme de engrais vers l’Europe et l’Amérique du nord. Depuis le milieu du XXe siècle, l’extraction y est réglementée, procédant par campagnes de ramassages organisées. On y estime, actuellement, une production de plus ou moins 1000 tonnes de guano annuels prélevés tous les 7 ans. En dehors de cette période, un gardien contrôle la réserve.
Aujourd’hui, grâce à la grande quantité de poissons présente dans ses eaux tres froides ( le courant de Humboldt) provient de l’Antarctique) , les îles Ballestas constituent une véritable où on Peut trouver de multiples colonies d’oiseaux marins migrateurs (cormorans,pélicans, un grand nombre d’Otaries , lions de mer et même des petits pingouins)! On apprend qu’un lion de mer peut peser à lui seul de 250 à 500kg! Nul besoin de vous dire que c’est gros a voir! Tu peux pas vraiment le manquer, là, étendu sur le rocher bien peinard !!!

ces îles sont appelées les « Galapagos du Pérou » où ‘’ Galapagos des pauvres ‘’.
On attends donc en file pour acheter le billet, en file pour attendre d’aller sur le quai et enfin, en file indienne pour attendre d’embarquer sur le bateau. Disons que c’est une activité assez touristique. Je pense que chaque personne qui visite paracas, péruvien ou pas, vont aux Isla ballestas. On est chanceuses car sur le bateau, on est les seules foreigners!tous les autres sont des touristes péruviens! On se sent donc pas trop envahi!!
CHANDELIER DE PARACAS
Enfin le bateau part , 20 km à faire au large. Vent très frais et plus on s’enfonce, plus c’est brumeux. On se dit que, chanceuse comme on est, on ne pourra sûrement même pas voir le fameux chandelier tracé dans le sable qui fait la réputation de la région !!! Par chance on a vu les dessins de nazca la veille!!!
( ce chandelier est un géoglyphe long de 120 mètres aussi nommé « Tres Cruces » (Trois Croix) ou « Tridente » (Trident). Il est gravé dans un rocher de couleur crème, mais est principalement couvert de sable.)
Certains pensent que le Chandelier est en relation avec les lignes de Nazca. D’autres pensent que des pirates auraient pu le construire pour s’orienter en mer. Bref on ne la pas vraiment vu! Mais voici une photo de ce que nous avons vu le matin dans le brouillard, la deuxième est ce qu’on a finalement vu quand un peu du brouillard s’est dispersé à la fin du tour et la troisième une photo prise sur internet pour vous montrer ce que c’est en vrai (!!)

Au retour le meilleur petit kiosque de chocolat fin au monde entier. Rose et moi on trouve NOTRE sorte favorite: coconut enrobé de chocolat avec un peu de caramel ou de dulce de leche. Oh my god !!! Regardez pas mes ongles je sais que j’avais une bonne job à faire sur le vernis et le nettoyage (!)

RÉSERVE NATURELLE DE PARACAS
La réserve nationale de Paracas est une zone protégée depuis 1975 Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, la réserve s’étend sur une superficie de 335 000 hectares desquels 217 594 sont situés dans l’océan Pacifique.
Notre guide nous explique qu’il y a plus de 36 millions d’années, la réserve était une forêt qui a ensuite été recouverte par l’océan. On peut même voir des fossiles d’escargots sur les roches en plein milieu du désert. C’est Le mouvement des plaques tectoniques qui ont créés les montagnes et ce paysage unique.
Un conducteur de la même compagnie que notre guide de Nazca vient nous chercher à la marina afin de nous faire visiter le ‘parcours typique’ des gens qui veulent voir la réserve en quelques heures. sans se rendre trop loin, mais assez pour voir les sites et paysages importants.

On vire ses plans à l’envers en lui demandant d’ajouter à son trajet la Playa La Mina et la Playa Raspon , qui sont hors circuit et un peu plus loin. Finalement il accepte de faire son parcours habituel à l’envers et nous laisser lui proposer de différents arrêts.

Playa la mina semble être la plage par excellente de la réserve. Nombre de péruviens s’y baignent, l’eau est très claire, en fait la plus claire qu’on a vue au Pérou jusqu’à maintenant!
Juste à côté , se trouve la Playa Raspon, plus intime au travers des falaises.
On se rend ensuite dîner à Lagunillas dans le resto El Che Mariscos, pas le choix de manger encore des fruits mer!!! C’est dur la vie !!!

On se rend ensuite à l’endroit que j’avais si hâte : la Playa roja. C’est vraiment une plage rouge! À mon étonnement, ne c’est pas du sable comme ça parait l’être, c’est pleins de petits cristaux / granules rocheuses qui proviennent de l’océan et c’est réellement rouge , ce n’est pas une impression!
Ensuite une des plus belles vues de la réserve : La catedral, tout près de la Playa de supay (départ des tours en parapente).
La Cathédrale était une imposante formation rocheuse façonnée par l’érosion marine et éolienne au fil du temps. Sa forme concave rappelait les coupoles de cathédrales. À l’intérieur de ses parois demeuraient quelques loutres de mer ainsi que des oiseaux marins.
Considérée comme faisant partie du Patrimoine de l’Humanité, la Cathédrale était une des formations naturelles péruviennes les plus photographiées. Le 15 août 2007, la structure s’effondra durant un tremblement de terre de magnitude 7,9 sur l’échelle de Richter. Les restes de la structure se retrouvent ici, entre les plages de Yumaque et de Supay. Voyez la photo avant le tremblement de terre et la photo que j’ai prise à droite, on voit bien la partie manquante.
Ici vous voyez le somptueux paysage de la plage de Supey, vu du site du mirador de la catedral.
On demande au conducteur de nous laisser près des restaurants à la plage et on s’en va siroter un bon Pina colada sans alcool dans une noix de coco sur une terrasse et … le pire brownies au monde! Les péruviens sont pas forts sur les desserts! Et encore moins ceux au chocolat !
Souper tranquille le Moins cher ever dans notre quartier du back country chez les Locaux. Une soupe repas au poulet ‘caldo de gallina’ à 5 soles (2$!)

Le lendemain, c’est ma dernière journée! On doit en après midi se rendre à Lima en autobus mais on veut tout de même profiter de notre matinée pour retourner dans la réserve naturelle mais essayer d’aller un peu plus loin que la veille. La dame à notre hôtel nous trouve un conducteur Tourisme très gentil!
Itinéraire possible en 2:30:
- Salinas otuma près de la Playa supey (de grandes salines, on voit sur la photo L’espuma de sel sur le bord de la lagune)

- Playa El mendieta ** sombras doradas – la plus belle vue du Pérou , honnêtement il faut ABSOLUMENT SY RENDRE! Mais ça prend un chauffeur expérimenté qui connaît le trajet, qui a pas peur de briser / salir son auto! Tu peux pas t’y rendre en vélo ou en scooter!!
- Playa gallinazo près de grands plateaux souvent submergés en entier par la mer
- Le rocher qui ressemble à une tortue géante dans la lagune

- Une autre place qu’on a malheureusement pas eu le temps de s’y rendre (voir plus bas…)
Au moment où il faut vraiment commencer à s’en revenir pour être à l’heure pour ne pas manquer l’autobus, le conducteur reste pris dans le sable avec la voiture en essayant d’aller nous montrer un dernière point de vue très du ‘queso’ (fromage), un rocher qui ressemble à une meule de fromage dont on aurait pris une pointe. NOONNNNN CEST PAS VRAI!!! Pas encore pris dans le sable!!!! on a comme une impression de déjà vu !! (Pour ceux qui auraient lu notre article à Huarmey). Par contre déjà le conducteur a de meilleures réflexes de survie . Tout de suite il sort ses tapis de caoutchouc sans qu’on ait besoin de lui dire.. il va chercher des algues marines, il stale plusieurs fois sur le reculons.. mais il essaye fort.
Encore une fois par contre, le regardant faire et voyant l’heure passer, je décide de prendre le volant et je réussi (évidemment! à reculer l’auto sans étouffer le moteur et sans rester prise. Il y a vraiment quelque chose que les péruviens ne comprennent pas avec le reculons et la clutch!!!! On arrive finalement pile-poil pour manger en vitesse dans un petit resto du quartier et prendre nos douches avant le dernier voyage d’autobus !! Je peux pas croire que la fin approche déjà. !!
SOUPER À LIMA
Après le retour en autobus (cette fois-ci on s’est payé la totale, a l’avance, avec la compagnie Cruz del sur.) 2e étage, bancs d’en avant, vue panoramique, bancs en cuir, petit snack inclus, air climatisé, toilettes et même un ‘repose-pieds’. Avoir su que ça existait avant !! Pour une petite portion de plus du prix mais rien d’extravagant!!! 3:00 au lieu de + de 5:00 pour revenir à Lima!
On a donné rendez vous à notre ami Gustavo qui était notre voisin vacancier à Zorritos. Il habite à Lima. On va essayer le resto La Canta Rana (la grenouille qui chante) on a entendu de très bons commentaires sur l’ambiance et la simplicité du menu.
Arrivés à la canta Rena, on s’aperçoit que c’est soudainement fermé pour rénovations. On attends à la porte avec nos bagages quand soudain notre ami Gustavo nous y rejoint pour se rendre compte lui aussi qu’il va falloir un plan B. On lui propose de retourner au la73 qu’on avait bien aimé quelques jours auparavant. Très belle soirée et en plus, Gustavo nous reconduit à l’aéroport. En guise de remerciement, ça a l’air que j’ai malencontreusement oublié mon oreiller de voyage dans son char 😢!!!
C’est maintenant l’heure pour moi de revenir au Canada, 9-10:00 de vol m’attendent, rose la chanceuse elle reste encore pour 2 semaines pour aller dans les montagnes !!
HABITUEL DECOMPTE DE FIN DE VOYAGE
1 – panne de courant à paracas / 1- dauphin / 1- autobus parfaite / 1- vol interne (lima-tumbes)
2 – fois qu’on se fait rotter dans la face par un trisomique à Huarmey
3 – chauffeurs privés
4 – hauts de cœur a Nazca dans l’avion
5 – choses que rose a dans les cheveux (biscuit, carotte, cendre, sable, maïs)
6 – piña colada sans alcool
7- plaza de armas
9- hébergements différents
12 – nombre de minutes en moyenne que prend un repas au restaurant au Pérou
15 – gouttes de jus de poulet cru que la petite fille a reçu dessus au marché de chiclayo quand la madame essayait d’enlever les mouches avec sa tapette
(99% de chance de pogner la salmonelle au marché de chiclayo)!!!
20 – heures de vol approx aller retour quebec->Pérou->québec
30 – heures de bus totales approximatives
(3hrs confortables seulement sur le lot!!)
100 phoques
1000 fous rires
100 000 oiseaux migrateurs à paracas
pour Terminer, voici la roadmap du trajet parcouru en 2 semaines!
¡ Ciao !








